Après un début canon, Charles Leclerc a enchainé les désillusions lors de la première partie de saison de F1 qui lui laisse un goût amer malgré une monoplace Ferrari très performante mais plombée par de nombreuses erreurs.
Charles Leclerc (24 ans) a vécu une première partie de saison très riche en émotions. Au volant d’une monoplace Ferrari très performante, le Monégasque s’est vite positionné comme le principal concurrent de Max Verstappen dans la course au titre avec deux victoires lors des trois premières programs et une avance de 46 factors. Puis tout s’est écroulé avec des erreurs en pagaille. Celles de l’écurie: mécaniques (deux casses moteurs) et stratégiques (trois positions de chief perdues après des mauvais choix). La dernière date du Grand Prix de Hongrie avec un mauvais choix de pneus qui a fait perdre la course à Leclerc. Ce dernier a aussi sa half de responsabilité (tête à queue à Imola, sortie de piste en France).
Avant la trêve estivale, il accuse un retard de 80 factors sur Verstappen et dresse un bilan mitigé dans une longue interview à la BBC. « Tout d’abord, c’est incroyable de voir que nous nous sommes enfin remis à nous battre pour la victoire, constate-t-il. D’un autre côté, nous n’avons pas réussi à maximiser tout le potentiel que nous avions. Et ce n’est pas génial. Nous avons encore la deuxième partie de saison pour nous rattraper, j’espère, et je vais pousser au most. Mais les dernières programs ont été un peu difficiles. »
« Nous voulons absolument tout faire pour nous améliorer dans chaque selected que nous faisons, et évidemment en regardant la première partie de cette saison, il y a eu des problèmes de stratégie, des problèmes de fiabilité et des erreurs de conduite, poursuit-il. Sur la fiabilité et la stratégie, nous travaillons extrêmement dur pour nous améliorer. Et après une erreur, nous suivons toujours exactement le même processus, qui consiste à essayer d’analyser d’où viennent les erreurs, pourquoi avons-nous pris la mauvaise décision à un sure second de la course, afin d’aller de l’avant. Dès qu’on comprend une erreur, alors on peut passer à autre selected. »
« Je suis toujours plus dur quand c’est moi qui fais l’erreur »
Il loue le travail accompli par l’écurie pour rendre les monoplaces de nouveau consécutives et despatched que cette débauche permettra de combler les erreurs, qu’il a appris à encaisser. « Ça dépend laquelle, conclut-il. Je suis extrêmement dur avec moi-même. C’est donc beaucoup plus difficile de gérer mes propres erreurs que celles de l’équipe, même si nous sommes évidemment une seule équipe et que nous perdons et que nous gagnons ensemble. Je suis toujours plus dur quand c’est moi qui fais l’erreur, et évidemment le GP de France fait partie de celles font mal. Imola aussi un peu, même s’il n’y avait pas beaucoup de factors en jeu automotive je pouvais revenir sur la bonne voie. »