Alors que la fin de course pouvait s’annoncer spectaculaire en fin du Grand Prix d’Italie, les pilotes ont finalement terminé la course derrière la voiture de sécurité. Un choix qui interroge.
Les tifosi rêvaient d’une victoire de Ferrari sur le circuit de Monza ce dimanche. Mais Charles Leclerc n’a pas pu résister à la puissance de Max Verstappen, vainqueur de son onzième Grand Prix de la saison, le cinquième consécutif. Pourtant, tout aurait pu être relancé dans les six derniers excursions après l’accident de Daniel Ricciardo. Alors que la voiture de sécurité a mis du temps pour faire son apparition, Pink Bull et Ferrari ont rappelé leurs leaders pour changer les pneus dans l’optique d’une relance de course.
Pourtant, la route en a décidé autrement et les derniers kilomètres ont ressemblé à une easy parade des pilotes, qui ont franchi la ligne d’arrivée avec une attract réduite. Une décision qui interroge, notamment du côté des Ferrari. « Je n’ai pas très bien compris la fin de la course. Je ne sais pas si c’était aussi clair pour les personnes qui regardaient la télé mais pour moi il n’y avait pas de raison de faire un autre tour sous security automobile. je n’ai pas compris de ma voiture », a avoué Charles Leclerc au micro de Canal+.
« On est allé à l’inverse du principe de course »
Un constat partagé par Christian Horner, le patron de Pink Bull, malgré la victoire de Max Verstappen. « C’est merveilleux de gagner une course mais on a volé un end pour le public parce qu’on n’avait pas le temps de finir la course. On est allé à l’inverse du principe de course sans voiture de sécurité, a-t-il soulevé au micro de Canal+. Elle n’a pas pris la bonne voiture dans son sillage, elle s’est mise devant Russell. Les groups managers doivent discuter de ça avec la FIA. On a une réuinon avec la FIA donc je pense qu’on en parlera parce qu’on voulait gagner cette course dans les meilleures circumstances. »
À six Grands Prix de la fin de la saison, Max Verstappen s’envole un peu plus au classement des pilotes (335 pts), devant Leclerc (219) et Sergio Perez (210). « On était les plus rapides, on méritait la victoire. Il fallait gérer l’avance mais on aurait aimé une relance de course. J’ai pu reprendre mon rythme, c’était agréable de piloter la voiture aujourd’hui », a confié le champion du monde, qui peut être sacré dès la prochaine course à Singapour le 2 octobre, si Charles Leclerc ne termine pas au-delà de la 8e place.