Les soldats israéliens ont laissé un mot sur les plaques de métal qu’ils ont scellées à la place des portes qu’ils ont forcées au premières heures du jour, le jeudi 18 août 2022, à Ramallah, dans les territoires palestiniens occupés de Cisjordanie. On y lit : « Suite au classement de [votre association] comme “illégale” le 3 novembre 2021, le commandement militaire israélien ordonne la fermeture de [vos] bureaux pour garantir la sûreté et la sécurité de la zone, des forces d’occupation israéliennes et de l’ordre public. »
Ce même jeudi à l’aube, sept organisations palestiniennes de défense des droits humains ont constaté leur fermeture arbitraire et vu leurs locaux fouillés — certains pillés et saccagés — par l’armée israélienne. Les buildings ciblées ont rapporté la saisie et la détérioration de paperwork ou de matériel informatique, through des communiqués et une conférence de presse commune et en diffusant images et pictures de leurs systèmes de vidéosurveillance sur les réseaux sociaux.
Israeli forces raided our workplace and welded our entrance door shut this morning, practically a 12 months after outlawing our work and calling us terrorists for shielding & defending Palestinian kids’s rights. This work is not getting simpler—however we aren’t going anyplace. #StandWithThe6 pic.twitter.com/iAZK2DteZz
— Protection for Youngsters (@DCIPalestine) August 18, 2022
Al-Haq (dont le nom signifie « le droit » en arabe), Addameer (« conscience »), le centre de recherche et de développement Bisan, l’Union des comités des femmes palestiniennes, la branche palestinienne de l’ONG internationale Protection for Youngsters (« défense des enfants ») et l’Union des comités de travail agricole avaient été classées « terroristes » le 19 octobre 2021 par le ministre de la défense israélien, Benny Gantz. La septième organisation visée, l’Union des comités de travail de la santé, avait été interdite par Israël l’année précédente.
