Vincent Collet, sélectionneur de l’équipe de France de basket, n’a pas cherché d’excuse après la défaite de son équipe en finale de l’Euro face à l’Espagne (88-76), dimanche. Le constat est easy: les Espagnols étaient plus matures, plus lucides, plus forts.
Une nouvelle défaite face à son meilleur ennemi. L’équipe de France de basket a chuté sur la dernière marche de l’Euro en s’inclinant en finale face à l’Espagne (88-76), dimanche à Berlin. Après une entame ratée, les Bleus ont pourtant repris espoir en revenant à trois longueurs de leurs adversaires dans le troisième quart-temps après avoir cumulé un débours de 21 longueurs. Mais les Espagnols ont retrouvé le calme et les ressources nécessaires pour creuser de nouveau l’écart et s’imposer.
Vincent Collet, sélectionneur de l’équipe de France, a acté la supériorité de leurs adversaires, leur expérience et leur sang-froid.
« Ça ne peut pas être psychological parce qu’on avait retrouvé de l’énergie, rappelle ce dernier au sujet du retour de son équipe à trois longueurs de la Roja. Il faut donner le crédit à l’Espagne qui fait trois magnifiques attaques derrière. Nous, on balbutie un peu, on perd un ballon, on fee un tir facile. C’est à mettre au crédit des Espagnols. Ils montrent, comme ils l’ont fait contre l’Allemagne, que même dans les moments difficiles – et c’en était un pour eux puisque de 47-26, on revient à 49-46, ça fait 20-2 en notre faveur sur les deux mi-temps – ils ne s’affolent pas. Derrière le temps mort, ils travaillent, transfèrent la balle trois fois par possession et trouvent des tirs ouverts qu’ils mettent. »
« On est tombé sur une grande équipe, poursuit collet. Ce n’était pas seulement Gasol et Navarro, il y avait autre selected. Au niveau où était Hernangomez (Juancho, 27 factors, ndlr) ce soir, il a remplacé un des deux Gasol. Ils vont toujours trouver et pour les battre, il faudra plus que ça. Ils ont des vrais bons joueurs. Leur façon de jouer en équipe explique le résultat. Ce n’est pas une query de braveness, on s’est battu mais on n’a pas eu assez de maîtrise, de maturité. C’est la victoire de la maturité. »