C’est en début d’après-midi, ce jeudi, que les inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ont pu entrer dans la centrale nucléaire de Zaporijjia, au sud de l’Ukraine. Avant cela, ils ont traversé la ligne de entrance séparant forces ukrainiennes et russes, dans leur convoi de neuf véhicules blancs estampillés « UN » (United nations) et décorés de drapeaux bleus symbolisant les Nations unies. Quelques heures à peine avant leur arrivée, des bombardements ont frappé le website, obligeant l’opérateur à arrêter un réacteur et à démarrer les générateurs de secours d’une autre unité, selon Energoatom, l’exploitant ukrainien de la centrale.
C’est donc dans une ambiance de rigidity maximale qu’a démarré la mission hyper wise de la délégation de 14 membres, menée par Rafael Grossi, directeur général de l’AIEA. « Nous sommes au courant de la scenario : il y a une augmentation de l’activité militaire, a-t-il déclaré à des journalistes. Mais en pesant le pour et le contre, et étant si avancés, nous ne nous arrêterons pas. Nous avons les situations minimal pour avancer et nous acceptons les risques, qui sont très, très élevés. »
Cette motion était devenue « indispensable à la sûreté, à la sécurité et à la safety nucléaire », a indiqué l’Agence sur un réseau social. Environ deux heures et demie plus tard, Grossi a pris la parole à l’extérieur de la centrale pour en remercier les personnels : « En quelques heures, j’ai réussi à voir les principaux éléments que je devais voir, et vos explications ont été très claires. Nous avons pu, pendant ces quelques heures, rassembler beaucoup d’informations. » Il en ressort « une première évaluation » : « Nous avons vu le travail dévoué du personnel et de l’encadrement. En dépit de circonstances très, très difficiles, ils continuent de travailler avec professionnalisme. »