Dans un entretien pour Le Parisien, le défenseur du Bayern et de l’équipe de France, Benjamin Pavard, confie avoir vécu une dépression pendant le confinement. Une épreuve qu’il a réussi à surmonter et qu’il raconte aujourd’hui avec du recul.
Une prise de parole courageuse. Benjamin Pavard, défenseur du Bayern et de l’équipe de France, a confié ce dimanche dans Le Parisien avoir traversé une période de dépression durant le confinement. S’il dit s’en être sorti aujourd’hui, il explique remark la solitude a pesé non seulement sur son ethical mais aussi sur ses performances.
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« Je n’aime pas le mot dépressif, mais c’était le cas ! »
« C’était difficile pour tout le monde, pour moi aussi, avance l’ancien joueur du LOSC. Se retrouver seul, dans un autre pays que le mien, je n’étais vraiment pas bien. Dans ma tête ça n’allait pas. Au début, tu te dis que c’est rien, que ça va passer, mais quand tu vois que ça persiste, que tu vas à l’entraînement et que tu n’as pas la banane, il faut réagir. »
Dans une interview pour L’Equipe en décembre dernier, Benjamin Pavard avait déjà évoqué « une période peu évidente » de sa vie, sans mentionner davantage de détails. Il raconte aujourd’hui avoir été « dépressif »: « Je suis humain comme tout le monde, et même si j’ai une tremendous belle maison avec une salle de musculation, j’avais besoin de contact avec les autres. Je me levais, je n’avais pas d’appétit. J’essayais bien de m’occuper, de faire la delicacies, regarder des séries. Mais Netflix ça va deux minutes… Je n’aime pas le mot dépressif, mais c’était le cas ! J’ai masqué devant les autres et aujourd’hui je me sens beaucoup mieux. »
« Il a fallu bien s’entourer pour relever la tête »
Le journal explique que le défenseur a pu avancer en s’exprimant sur son mal-être et en racontant cette section de déprime à ses proches, qui le trouvent aujourd’hui « plus mature ». « Je suis ressorti grandi en tant qu’homme de tout ça, ça m’a changé, abonde Benjamin Pavard. J’ai été livré à moi-même comme beaucoup de joueurs de foot et il a fallu bien s’entourer pour relever la tête. J’ai fait rejaillir des moments durs. »
Son kiné se confie également sur cette passe difficile et raconte que « les huit à neuf derniers mois ont été un retour à la vie normale pour se réadapter et se raccrocher à ses projets ». Celui-ci affirme d’ailleurs qu’aujourd’hui, le défenseur est « au high ». » Il s’est recentré sur lui et a gardé une grande confiance dans l’équipe qui était là pour l’épauler et faire en sorte qu’il soit plus serein. »