Le Conseil d’État se penche ce vendredi 26 août sur l’arrêté d’expulsion du prêcheur Hassan Iquioussen. Signé de la propre essential du ministre, l’arrêté d’expulsion de ce prédicateur historique de l’ex-UOIF (Union des organisations islamiques de France, réputée proche des Frères musulmans), d’origine marocaine mais né en France, fait l’objet d’une abondante campagne de communication du ministre.
Ces quatre dernières semaines, le locataire de la Place Beauvau aura en effet couru les micros pour dire tout le mal qu’il pense de cet « ennemi de la République » qui « tient des propos antisémites », « nie l’égalité entre les femmes et les hommes », « nie des génocides », mais dont le tribunal administratif de Paris a décidé, le 5 août, de suspendre l’expulsion.
De ce feuilleton abrasif « Darmanin-Iquioussen », il existe pourtant un chapitre dont ni les notes de renseignement produites par le ministère de l’Intérieur, ni Gérald Darmanin ne font point out.