Tout est parti de quelques lignes dans Le Canard enchaîné, le 13 septembre. L’hebdomadaire révèle l’existence d’une major courante déposée quelques jours plus tôt par l’épouse du numéro 2 de La France insoumise (LFI), Adrien Quatennens, pour violences conjugales. On ne sait ni ce qu’elle en dit ni ce qu’elle en pense. Elle n’est pas citée. Pas plus que celui dont elle est en practice de divorcer.
D’après BFMTV, qui a pu la joindre, elle ne souhaite pas que son histoire soit médiatisée. Mediapart l’a contactée, elle n’a pas donné suite (voir notre Boîte noire).
Sa seule intervention publique a été un communiqué commun signé Céline et Adrien Quatennens le 13 septembre, dans lequel ce refus de médiatisation est affirmé. À l’inverse, le dirigeant de LFI s’est mis dimanche 18 septembre « en retrait » de ses responsabilités nationales : il a détaillé sa model des faits dans une longue lettre diffusée sur les réseaux sociaux.
Le comportement de son ancienne compagne y est évoqué. Il est depuis commenté. Il y a celles et ceux qui la soutiennent, au nom de la lutte contre les violences faites aux femmes. Et celles et ceux, nombreux, qui l’ignorent, et concentrent leur consideration sur la chute d’un dirigeant insoumis, vantant « son honnêteté et son abnégation » (la députée LFI Sophia Chikirou) ou sa « dignité et son braveness » (Jean-Luc Mélenchon). Ce dernier a également écrit sur Twitter : « Adrien décide de tout prendre sur lui. »