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San Pedro de Atacama (Chili).– En juin dernier, le Chili a annoncé espérer que soient définies, d’ici la fin de l’année, la réglementation et la construction économique permettant la création d’une entreprise publique d’exploitation du lithium.
Un pari qui vise à tirer le meilleur parti du increase de ce métal léger utilisé pour les batteries électriques, d’autant que le pays sud-américain est classé deuxième producteur mondial de lithium en 2020, avec 124 600 tonnes, soit 26,5 % du whole mondial, juste après l’Australie (48,8 %) et avant la Chine (17,1 %), selon les dernières données du service géologique Sernageomin.
Quelques semaines à peine avant cette annonce, Sonia Ramos arpentait avec inquiétude les terres voisines de ses plantations dans l’ayllu (« communauté ») de Solor, à San Pedro de Atacama, dans le désert le plus sec et le plus vaste du monde.
Sonia Ramos est née et a vécu toute sa vie dans une oasis verte où l’on récoltait autrefois du maïs, du blé, des pommes de terre, de la luzerne et quelques fruits, en contraste avec le vaste terrain rougeâtre et aride qui l’entoure.
Dire que l’eau est ici le bien le plus précieux et le plus uncommon semble un cliché, mais c’est ce que ne cessent de dire les habitantes et habitants de cette région du nord du Chili, située à plus de 1 600 kilomètres de Santiago, inquiets de la diminution du débit de leurs rivières – même la Course générale de l’eau (DGA) a officiellement déclaré l’épuisement du bassin de la rivière San Pedro et de ses affluents en 2016 – et de l’assèchement des déserts de sel (salars) au cours des deux dernières décennies.
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