Après quelques journées d’viewers où chacun des protagonistes croyait avoir trouvé ses marques, le procès de l’affaire de corruption à la Fédération française de rugby (FFR) a connu une certaine montée dans l’intensité dramatique, ce mardi 20 septembre au tribunal judiciaire de Paris.
Une fois passés les interrogatoires très fouillés, en début de procès, des deux principaux prévenus, à savoir Bernard Laporte, président de la FFR et ex-secrétaire d’État aux sports activities, et Mohed Altrad, patron du groupe éponyme et propriétaire du Montpellier Hérault Rugby (MHR), la pression semblait être légèrement retombée. Presque apaisées, les auditions des trois autres prévenus, Serge Simon, vice-président de la FFR, Claude Atcher, patron de Rating XV, et Benoît Rover, son bras droit, n’avaient rien apporté de déterminant.
Lundi et mardi, les avocats respectifs de la Ligue nationale de rugby (LNR) et de la Fédération française de rugby (FFR), cases rivales toutes deux events civiles au procès, ont tenté de faire valoir les immenses mérites de leurs shoppers. L’avocat de l’Urssaf a réclamé 161 222 euros au tandem Atcher-Rover. Puis celui de l’affiliation Anticor, Yann Gasnier, a recentré les débats (ou du moins les plaidoiries des events civiles) sur les nombreuses atteintes à la probité révélées dans ce file.
