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Mercredi soir, l’incertitude qui planait encore sur les résultats des élections législatives tenues le 11 septembre en Suède s’est dissipée. Avant que les votes par anticipation et ceux des Suédois de l’étranger ne soient comptés, les quatre partis de droite et d’extrême droite hostiles au gouvernement sortant ne disposaient que d’un siège d’avance au Riksdag (le Parlement monocaméral du pays).
Maintenant que la quasi-totalité des suffrages sont dépouillés, le doute n’est plus permis. L’écart s’est creusé au bénéfice des droites, qui détiennent 176 sièges sur 349. La première ministre sociale-démocrate, Magdalena Andersson, première femme à ce poste dans l’histoire de ce pays pourtant réputé pour ses politiques en faveur de l’égalité des genres, en a tiré les conséquences en annonçant sa démission.
Elle a appelé ses adversaires à la responsabilité face à l’extrême droite, dont le soutien parlementaire sera indispensable à la viabilité d’une coalition various. Si celle-ci échouait à fonctionner, Magdalena Andersson, qui reste à la tête de son parti, le SAP, a prévenu qu’elle resterait disponible.
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